Crise humanitaire à Gaza : protection des civils, libération des otages immédiate et sans condition et reconnaissance de l’État de Palestine

vendredi 9 mai 2025

Chaque semaine, les images en provenance de Gaza deviennent plus insoutenables : famine, bombardements, hôpitaux détruits, enfants blessés. À la violence du conflit s’est ajoutée une crise humanitaire majeure face à laquelle le droit international reste impuissant.

Des innocents sont massacrés et affamés depuis des mois. L’objectif affiché du gouvernement israélien est de « nettoyer Gaza » de ses 2 millions d’habitants. Il nie les règles du droit international et la valeur même de la vie humaine. La récente rupture de la trêve marque un énième acte autoritaire, une étape de plus dans l’escalade de la violence.

Le droit humanitaire est non négociable. Les civils doivent être protégés. Ce qui se passe à Gaza ne permet plus les demi-mesures. Lorsqu’un gouvernement bombarde, affame et déplace des populations civiles, il cesse d’être un partenaire démocratique.

Il est urgent d’organiser une aide humanitaire massive. Un cessez-le-feu immédiat et une relance sincère du dialogue de paix, fondé sur le respect du droit international, sont aujourd’hui des impératifs. Le retour du droit, de la justice et de la dignité humaine doit redevenir la priorité de la communauté internationale.

En prenant pour cible les journalistes, le pouvoir israélien cherche à imposer un silence médiatique inacceptable. Depuis octobre 2023, plus de 200 journalistes, témoins directs de l’horreur, ont été tués à Gaza.

La voix de la France doit être à la hauteur de ses principes. Elle ne peut être ambiguë. Notre responsabilité est immense : l’État de Palestine doit être reconnu, comme l’ont déjà fait près de 130 pays.

Mardi, à l’Assemblée nationale, notre collègue socialiste Ayda Hadizadeh l’a rappelé avec force : notre solidarité doit aller aux civils tués et à la libération immédiate et inconditionnelle des otages.

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