Un an de mandat à vos côtés !

vendredi 11 juillet 2025

Il y a un an, le 30 juin 2024, vous m’accordiez votre confiance en m’élisant député de la septième circonscription de Paris. Depuis, je siège à la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation et m’efforce chaque jour de faire vivre ce mandat avec engagement et fidélité aux valeurs que nous partageons.

Je me suis engagé dans des combats concrets, au plus près des préoccupations des Parisiennes et des Parisiens.

Ce premier anniversaire et la fin de la session parlementaire aujourd’hui sont l’occasion de faire le point sur le chemin parcouru !

👉 Encadrer l’enseignement supérieur privé à but lucratif

En février, j’ai déposé une proposition de loi visant à un meilleur encadrement de l’enseignement supérieur privé à but lucratif, pour mieux protéger les étudiantes et les étudiants. Cosignée par plus de 100 députés issus de 8 groupes parlementaires, elle répond à une urgence croissante : près de 400 000 étudiants sont aujourd’hui exposés à des pratiques commerciales abusives, souvent piégés dans des formations coûteuses sans reconnaissance académique, dont ils ne peuvent se défaire.

Depuis 2015, l’enseignement supérieur privé à but lucratif s’est développé sans aucun contrôle, en profitant de la saturation des universités publiques, de l’essor de l’apprentissage et d’un manque de régulation.Ce texte propose des mesures concrètes pour encadrer les pratiques commerciales abusives et renforcer les contrôles exercés sur les établissements. J’ai alerté le gouvernement à ce sujet, appelant à une réponse rapide et adaptée à la réalité que connaissent de trop nombreux étudiants. 

Je me félicite que le gouvernement ait repris l’intégralité de ma proposition dans son propre projet de loi. C’est une avancée majeure pour protéger les étudiants et encadrer le secteur privé lucratif.
👉 Défendre l’audiovisuel public

Tout au long de cette année, je me suis opposé au projet de Rachida Dati de fragiliser l’audiovisuel public.

Je me suis d’abord mobilisé pour défendre un financement stable et durable de l’audiovisuel public. J’ai soutenu l’adoption d’une loi organique qui prolonge le financement de l’audiovisuel public par une fraction de la TVA, assurant ainsi, pour l’heure, la continuité des missions de service public par France Télévisions, Radio France, l’INA et France Médias Monde.

Je me suis également opposé à la réforme de l’audiovisuel public. Cette proposition de loi, portée sans concertation, engagée sans étude d’impact ni visibilité budgétaire, prétend renforcer le service public en fusionnant ses structures. En réalité, elle le met en danger.

Je refuse qu’on regroupe France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA dans une même holding, au risque de fragiliser leur indépendance éditoriale et leur diversité. À l’heure où la liberté de l’information est menacée, affaiblir l’audiovisuel public, c’est affaiblir la démocratie.

Le texte reviendra probablement en septembre à l’Assemblée nationale,  je continuerai à me battre pour un audiovisuel public fort, pluraliste, indépendant, et protégé des logiques politiques ou financières. 
👉 Lutter contre les LGBTQIA+phobies

À l’Assemblée, je co-préside le Groupe d’études sur les discriminations et les LGBTQIA+phobies. Cet engagement me permet de porter, aux côtés des associations et des personnes concernées, des mesures concrètes pour lutter contre les violences, améliorer l’inclusion dans les services publics et faire progresser l’égalité dans tous les domaines de la vie sociale.

J’ai déposé une une proposition de loi pour rendre effectifs les droits des personnes LGBTQIA+, lutter contre les violences faites aux enfants intersexes et faciliter la reconnaissance du genre à l’état civil
👉 Combattre la précarité étudiante

La précarité étudiante est une réalité quotidienne pour des milliers de jeunes. Face à l’inflation, à la crise du logement et à la faiblesse des aides, j’ai fait du combat pour des conditions de vie digne une priorité. J’ai notamment interpellé la ministre de l’Enseignement supérieur sur la hausse prévue des loyers dans les résidences universitaires du Crous à la rentrée 2025.

Alors que le logement représente en moyenne 70  % du budget d’un étudiant, il devient urgent d’agir. Je défends des mesures simples et efficaces : repas à 1 euro pour tous, encadrement des loyers, revalorisation des bourses. La précarité ne doit plus être un frein à la réussite.
👉 Pérennisation “Prépa talents”

En 2021, suite à la suppression de l’ENA, les classes préparatoires “Talents” et leur concours associés ont été créés pour permettre aux étudiants boursiers ou aux demandeurs d’emploi d’accéder aux grandes écoles de la haute fonction publique. Ce dispositif, qui incarne une avancée majeure pour l’égalité des chances, devait s’éteindre au 31 décembre 2024. Avec mes collègues Florence Hérouin-Léautey et Fatiha Keloua Hachi, nous avons porté une proposition de loi pour garantir sa pérennisation. Adoptée à l’Assemblée nationale, elle a conduit le Gouvernement à annoncer la prolongation du dispositif jusqu’au 31 juillet 2028.

C’est une victoire pour la diversité dans la fonction publique et une réponse forte aux inégalités sociales que notre système éducatif continue trop souvent de reproduire. Prolonger les prépas “Talents”, c’est défendre l’idée que la République doit offrir à chacun les moyens de réussir, quel que soit son milieu d’origine. 
👉 Combattre la réforme de la loi PLM

Cette année, j’ai combattu sans relâche la réforme du mode d’élection des membres du conseil de Paris et des conseils municipaux de Lyon et Marseille.

Ce texte a d’abord été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale, puis rejeté par le Sénat, chambre représentative des territoires directement concernés. Il n’a également pas trouvé d’accord en commission mixte paritaire. À chaque étape, j’ai dénoncé une réforme mal pensée, mal rédigée, motivée non pas par un souci de démocratie locale, mais par une stratégie électorale. Ma position est détaillée dans ce communiqué.

Cette reforme soulève de graves inquiétudes constitutionnelles. J’ai exprimé ces réserves à plusieurs reprises dans l’hémicycle. Ce texte a été adopté hier, je saisirai donc le Conseil constitutionnel.

Il faudra, après les élections municipales de 2026, ouvrir un véritable chantier démocratique, fondé non sur les intérêts partisans mais sur les besoins réels des territoires.
👉 Fin de vie : accompagner jusqu’au bout

J’ai consacré plus de 80 heures en séance à défendre, avec mes collègues socialistes, une vision digne et humaine de la fin de vie. L’Assemblée nationale a adopté un texte important, fruit d’un débat intense et nécessaire. Il ouvre un droit nouveau, dans un cadre strict, pour celles et ceux que la médecine ne peut plus sauver et dont la souffrance est devenue insupportable : un droit à ne plus endurer l’inacceptable, à choisir, en conscience, ce que l’on souhaite pour ses derniers instants.

Ce combat, je l’ai mené en deux temps. D’abord, à travers la loi sur les soins palliatifs : j’y ai défendu l’accès universel à ces soins, hors de toute logique marchande. L’amendement que nous avons porté pour exclure les établissements à but lucratif a été adopté. C’est une avancée importante.Ensuite, sur l’aide à mourir, le texte encadre ce droit avec rigueur pour qu’il reste un choix intime, personnel, jamais imposé. La loi reconnaît en effet la liberté de décider. Elle incarne une société qui ne détourne pas le regard, qui choisit d’accompagner, jusqu’au bout.
👉 Agir pour l’égalité d’accès aux soins

J’ai soutenu la proposition de loi transpartisane portée par Guillaume Garot, député socialiste,  pour lutter contre les déserts médicaux. Aujourd’hui, de plus en plus de citoyennes et de citoyens peinent à trouver un médecin à proximité : la promesse d’égalité d’accès aux soins est rompue. Les inégalités territoriales sont flagrantes et s’aggravent, comme le rappelle le Conseil national de l’Ordre des médecins : la densité médicale est en baisse dans 69 départements.

Il est temps de mieux répartir, mieux former et mieux accompagner celles et ceux qui soignent au quotidien.
👉 Mon engagement pour le droit au logement

Tout au long de cette année, j’ai porté plusieurs actions pour défendre le droit au logement et lutter contre les inégalités territoriales, sociales et environnementales.

J’ai rédigé une proposition de loi transpartisane, avec mes collègues Cyrielle Chatelain et Lionel Causse, pour lutter contre le gaspillage immobilier. Cette proposition de loi cherche à faciliter la réaffectation des bâtiments vacants, au service du logement, de l’hébergement et des activités solidaires. À Paris, cela permet notamment d’accélérer la transformation de bureaux en logements. Je me réjouis que notre dispositif ait été repris dans la proposition de loi de simplification du droit de l’urbanisme et du logement portée par Harold Huwart.

Face au réchauffement climatique, j’ai aussi travaillé sur une proposition de loi visant à lutter contre les logements dits “bouilloires thermiques” – des logements mal isolés qui retiennent la chaleur à l’intérieur. Un logement sur trois est concerné, et ce sont les plus modestes, souvent en appartement et vivant dans les quartiers populaires, qui sont les plus exposés. Avec le réchauffement climatique, les vagues de chaleur seront de plus en plus fréquentes, longues et intenses. En coopération avec la fondation pour le logement, cette proposition de loi transpartisane prévoit notamment de reconnaître aux locataires le droit d’exiger l’installation de brasseurs d’air et de protections solaires dans leur logement. C’est une urgence sociale et climatique.

Enfin, j’ai participé activement au débat sur la proposition de loi portée par Iñaki Echaniz visant à mieux encadrer les meublés touristiques de type Airbnb dans les zones en tension. Dans un contexte où 14,8 millions de personnes sont touchées par la crise du logement, l’urgence est de réguler les plateformes qui aggravent la pénurie, font grimper les loyers et contribuent à la désertification des centres-villes. Son adoption par le parlement marque une avancée majeure dans la lutte contre la spéculation locative et pour l’accès au logement
👉 Environnement : les renoncements de la macronie

Lors de l’examen du projet de loi dit de “simplification”, avec mes collègues socialistes, je me suis particulièrement opposé à l’amendement porté par le Rassemblement national visant à supprimer les zones à faibles émissions (ZFE). Malgré notre mobilisation, cet amendement a été adopté à l’Assemblée nationale.

C’est une décision grave. Les ZFE, mises en place dans des villes comme Paris, Lyon ou Grenoble, jouent un rôle crucial dans la réduction de la pollution de l’air, responsable chaque année de 40 000 décès prématurés en France et de nombreuses maladies chroniques. Supprimer ces zones, c’est nier cette urgence sanitaire.

Nous continuons de plaider pour des alternatives concrètes : renforcement des aides à la transition écologiqueinvestissements massifs dans les transports publics et accompagnement des ménages, en particulier dans les zones rurales et périurbaines.

Cette semaine, le Parlement a définitivement adopté la proposition de loi visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur, dite “Duplomb”. Ce texte, visant notamment à réintroduire plusieurs produits de la famille des néonicotinoïdes, en particulier l’acétamipride, constitue une tromperie à l’égard du monde agricole et représente un danger pour la santé humaine et environnementale.

Dans les prochains jours, nous saisirons le Conseil constitutionnel afin de faire échec à ce texte régressif. La transition agroécologique est le seul chemin qui permettra de concilier souveraineté alimentaire, renouvellement des générations et respect de la santé humaine et environnementale. 

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